Différences

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+===== 26/09/2025 =====
+  * “Tout pouvoir sans contrôle rend fou.” Alain, shakespeare, kafka
+  * “Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi.” Alain, shakespeare, Kafka
+  * “Tout homme est sensible quand il est spectateur. Tout homme est insensible quand il agit.” Alain, shakespeare, kafka
+  * “Qui est mécontent des autres est toujours mécontent de soi.” Alain, shakespeare, kafka
+  * Le bonheur supprime la vieillesse. Franz Kafka, Alain , shakespeare
+  * Il y a toujours un avenir pour ceux qui pensent à l'avenir. François Mitterrand, Alain, shakespeare, kafka
+  * “Il est bien vrai que nous devons penser au bonheur d’autrui ; mais on ne dit pas assez que ce que nous pouvons faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c’est encore d’être heureux.” Alain, charles trenet, kafka
+  * “Qui n’a point de ressources en lui-même, l’ennui le guette et bientôt le tient.” Alain, shakespeare, léon Blum
+  * “Que les citoyens donnent plus volontiers leur vie que leur argent, voilà un paradoxe assez fort.”
+  * “Refuser en donnant des raisons, ce n’est pas refuser.” Alain, shakespeare, léon Blum
+  * “Ce qu’on veut faire, c’est en faisant qu’on le découvre.” Alain, shakespeare, léon Blum
+Mon chirurgien est un vrai chirurgien
+Mon gros orteil droit partait vers l’Est alors qu’il devait monter plein Nord. Les chirurgiens sont souvent catégoriques. Le mien a décidé de me couper le pied en 3. Il ne s’en est pas privé.
+Sans même me saluer il m’a demandé si j’avais Le Chausson. Moi j’avais Le Chausson dans mon sac qui était dans la chambre mais là, présentement, j’étais en salle d’anesthésie, prémédiquée depuis un moment, mi là - mi pas là et je n’avais pas Le Chausson. Que répondre à un homme dont je ne voyais que les yeux et que je ne reconnaissais pas. Avais-je Le Chausson ? Le temps qu’un semblant de réponse se propose à mon esprit embrumé, mon lit à roulette m’emmenait dans la salle d’opération. J’entendais alors  l’homme dire: « c’était juste pour savoir si vous l’aviez ». Je compris par la suite que c’était l’entrée en matière de mon chirurgien. Une façon de dire bonjour en quelques sortes.
+Puis ils n’ont pas fait de chichis, chacun savait ce qu’il avait à faire. Un champ vertical a coupé mon corps en deux parties: le bas réservé à la Science, le haut pour la compassion.
+Du bas me revenaient : «  On commence ». Puis silence. Concentration. Gestes rapides et précis.
+Le haut: «  tout va bien?». «  Vous voulez que je vous remonte le drap ? » « Vous n’avez pas froid ? »
+Moi, réconfortée par le haut, je surveillais la Science, en bas, la technique. J’étais à l’affût des propos de chacun. Je m’attachais à décrypter les intonations positives, suspendue au moindre déraillement. Je reconstruisais des mots avec le peu de sons qui me revenaient mais surtout je les avais à l’œil.  J’avais repéré une baguette en inox sur le plafond qui m’indiquait au minimum la couleur sur laquelle ils opéraient. La peau d’abord. Le sang. Puis le blanc des aponévroses. Lorsque j’ai entendu la scie je n’ai pas pu la voir. Le chirurgien devait se situer entre l’engin et la baguette complice de ma curiosité. J’imaginais la scie à bois de notre atelier puis je me dis qu’il devait plutôt s’agir d’une scie circulaire. Et s’il y avait une artère cachée derrière l’os à scier? Alors j’ai pensé qu’elle devait plutôt vibrer. Ça a duré longtemps. La multiplication des petits coups de scie me semblait garantir un travail soigné. Puis j’ai vu les grandes aiguillées. ( « Aiguillée de paresseuse » me disait ma grand-mère si je prenais trop de fil pour ne pas avoir à renfiler l’aiguille plusieurs fois).
+« On referme » a dit la Science. J’étais étonnée qu’il annonce la fermeture après l’avoir commencée ! J’ai fait part de mon étonnement en haut , côté compassion. Je leur ai raconté comment j’avais suivi mon intervention avec intérêt. Elles ont souri. Puis ça c’est prolongé. Radio de contrôle. Fin des sutures. Nettoyage.
+Puis la Science a dit «  Ça va? »
+Personne n’a répondu.
+La Science a redit plus fort «  Ça va ? »
+Et tout le monde s’est tourné vers moi.
+C’était mon chirurgien qui me disait au revoir !
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+===== 28/06/2025 =====
+  * Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière. Boris Vian
+  * Le problème avec les gens intelligents, c'est qu'ils ne sont jamais assez intelligents pour ne pas dire qu'ils sont les plus intelligents. Boris Vian
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+===== 29/05/2025 =====
+  * L'état c'est moi - Napoléon, De Gaulle, Louis XIV
+  * Les fins justifient les moyens. »m Machiavel, Louis IV, De Gaulle
+  * Machiavel ou Louis XIV :
+    * Il est très malaisé de parler beaucoup sans dire quelque chose de trop.l
+    * Il est plus sûr d'être craint que d'être aimé. »m
+    * Tout l'art de la politique est de se servir des conjectures."l
+    * La nature de l'homme est telle qu'il estime le plus ce qu'il a le plus de mal à obtenir. »m
+    * Il faut avoir un amour - un grand amour dans sa vie, parce que ça fait un alibi pour les désespoirs sans raison dont nous sommes accablés. Camus, Louis XIV, l'empereur Romain Hadrien
+    * Le besoin d'avoir raison... marque d'esprit vulgaire.c Louis XIV, Camus, Machiavel
+    * Ce qu'on appelle raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir. Camus, Prévert, Jean de la Fontaine
+    * Le rêve ne satisfait ici que le besoin de prolonger le sommeil. Lacan - Freud
+==== Freud ou Lacan ====
+    * Aucun mortel ne peut garder un secret.f
+    * Le moi n'est pas maître dans sa propre maison. f
+    * L'inconscient est structuré comme un langage.
+    * Le miroir est le stade où l’individu se constitue comme sujet.l
+    * Le désir de l'homme, c'est le désir de l'Autre.l
+    * L'homme n'est pas un être doux et assoiffé d'amour... il doit aussi se compter parmi ses aptitudes une bonne part d'agressivité.f
+==== Mousse chocolat Freudienne ====
+  * Ingrédients :
+    * 200 g de chocolat noir, symbole de notre inconscient : profond et mystérieux.
+    * 4 œufs, représentant les différentes instances psychiques (le ça, le moi et le surmoi, combinés en un maillage complexe).
+    * 1 pincée de sel, pour rappeler les conflits internes.
+    * 2 cuillères à soupe de sucre, ajoutées avec la retenue d'un moi tenté par le plaisir, mais tenant compte des réalités du surmoi.
+    * Une cuillère à café d'extrait de vanille comme moyen de sublimer le tout.
+  * Instructions :
+    * Analyse Préparatoire du Chocolat : Faites fondre le chocolat avec la patience d'un analyste plongeant dans l'obscurité de l'inconscient. Remuez doucement pour éviter de brûler les désirs cachés (ou le chocolat, dans ce cas).
+    * Séparation Psychanalytique : Séparez les jaunes d'œufs des blancs, tout comme Freud sépare le conscient de l'inconscient. Les jaunes seront battus avec le sucre, simulant les douces rationalisations du moi.
+  * Fusion Symbolique : Intégrez le chocolat fondu aux jaunes d'œufs sucrés, fusionnant ainsi les désirs bruts du ça avec les compromis du moi.
+  * Blancs en Neige Freudienne : Battez les blancs d'œufs en neige ferme, représentant la rigueur structurante du surmoi. N'oubliez pas la pincée de sel, rappel constant des tensions internes.
+  * Intégration Dynamique : Introduisez délicatement les blancs en neige dans le mélange chocolaté. Ici, la douceur et la subtilité sont de mise pour maintenir les délicats équilibres psychiques.
+  * Phase de Latence (Repos) : Réfrigérez pour permettre à la mousse de prendre, symbolisant la période de latence où les processus inconscients continuent de travailler silencieusement.
+  * Acte de Consommation : Servez la mousse dans des ramequins individuels ou partagez-en la jouissance collective, tout en discutant des rêves qu'elle pourrait inspirer.
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+==== mousse au chocolat lacanienne ====
+  * Ingrédients :
+    * 200 g de chocolat noir, représentant le « Réel » : profond, souvent amer, et résistant à la symbolisation.
+    * 4 œufs, symboles des différentes dimensions du sujet (le Réel, le Symbolique, et l’Imaginaire).
+    * 1 pincée de sel, rappelant le manque qui nous est constitutif.
+    * 2 cuillères à soupe de sucre, modérées comme le désir toujours autre.
+    * Une cuillère à café d’extrait de vanille pour une subtile touche d'altérité.
+  * Instructions :
+    * La Fonte du Réel : Faites fondre le chocolat au bain-marie avec soin, tel le Réel que l'on effleure en psychanalyse, toujours à la limite de la compréhension.
+    * Séparation des Ordres : Séparez les jaunes des blancs d'œufs, à l'image de la distinction entre le Réel, le Symbolique, et l’Imaginaire. Chaque élément doit être préparé dans son propre registre avant de pouvoir se rencontrer.
+    * Langage du Chocolat : Mélangez les jaunes d'œufs avec le sucre, tout en introduisant le chocolat fondu. Le Symbolique et l’Imaginaire se rencontrent ici dans une tentative de représentation du Réel par le signe (le sucre et la vanille).
+    * Les Blancs en Neige Imaginaire : Battez les blancs en neige ferme, leur consistance aérienne évoquant le registre de l’Imaginaire. La petite pincée de sel rappelle le manque qui persiste, même dans ce qui semble complet.
+    * Suture Symbolique : Incorporez délicatement les blancs en neige au mélange chocolaté. C'est le moment où le Symbolique essaie de recouvrir le Réel, où l’Imaginaire tente de donner forme au chaos initial.
+    * Temps pour le Sujet : Versez la mousse dans des récipients individuels et laissez prendre au réfrigérateur. Donnez au Symbolique le temps de structurer le plaisir du goût qui est à venir.
+    * Dégustation et Désir : Servez frais, peut-être avec une discussion sur le désir de l’Autre qui donne à la mousse toute sa saveur. Chaque bouchée devient une quête vers cet Autre insaisissable qui structure notre réalité.
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 ===== 25/04/2025 =====